„La dispute permanente entre les Français…

… a une fonction spécifique“, a dit Stéphane Rozès aujourd’hui à nous, petits étudiants au CFJ. Ce „monsieur les sondages“ du CSA est venu nous parler de son expérience et de sa vision du monde.

„Car, alors que l’échange sur le marché des biens aux Etats-Unis crée l’identité des Américains, c’est-à-dire ils se définissent par là, en France ce mécanisme est remplacé par la dispute“, a-t-il poursuivi.

Dans cette dernière, chaque Français a une opinion et doit la défendre. Et, comme Karl Marx l’avait écrit dans une lettre à Feuerbach dans le 19e siècle: les ouvriers parisiens se réunissent pour se disputer, mais j’ai compris, c’est leur manière de „faire société“.

Alors … râlons tous ensemble, tous ensemble, tous ensemble!

L.

Shoe-throwing is becoming mainstream …

… as, after the the attack on Georgy Bush in Iraq Wen Jiabao was been attacked by a shoe thrower during a speech in Cambridge. „This university is prostituting itself with this dictator here“, the activist yelled. Shortly after, a shoe found its way up to the stage – something which is hinted to by Wen’s head movement.

Considering this development, I can’t help asking myself: „Should I go and fish my old, worn out of shape running shoes out of the waste basket? I am sure, Sarko would be pleased … “

L.

„Escrocs“ …

… écrit ce voyou sur les vitrines de la BNP Paris à Bastille. L’occasion: le „jeudi noir“, la mobilisation pour des mesures anti-crise dans toute la France. A Paris, entre 65.000 et 300.000 personnes sont descendues dans la rue.

Le travail fini, le tagueur ajoute: „fils de pute“. Et s’en va, les mains dans la poche, en sifflant.

L.

„Jeudi noir“ …

… a commencé ce matin en France – avec entre autres la fonction publique, l’Education nationale, la Poste, EDF-GDF et des banques qui y participent. Et un cortège qui part à 14h de la Place de Bastille.

Mais: pas tout le monde peut montrer sa colère vis-à-vis des mesures anti-crise du gouvernement. Comme Marc, qui soutient pourtant la cause des grévistes, avec mon commentaire favori sur libération.fr: „Je ne pourrai certainement pas faire grève. La pression sur les salariés est telle au quotidien…
En revanche, comptez sur moi pour être le plus improductif possible“.

C’est pratique cela, une manif privée … au chaud!

L.